Start-up nation : la France passe un cap !

La France est désormais un incubateur de jeunes pousses irriguant tous les domaines d’activité. Elle importe en outre autant de start-up qu’elle n’en exporte mais la relative jeunesse de son écosystème ne lui permet pas de conserver ses plus belles pépites.

L’objectif gouvernemental de faire de la France une « start-up nation » a plusieurs desseins. D’abord, faire naître les grandes entreprises de demain qui créeront de l’emploi et de l’activité économique. Ensuite, s’assurer souveraineté et légitimité technologiques à long terme. Enfin, véhiculer à l’étranger l’image d’un pays dynamique et innovant et modifier la perception qu’ont d’eux-mêmes les Français sur le terrain économique.

Notamment, la faculté des start-up françaises à irriguer tous les secteurs d’activité est régulièrement mise en doute. Les services à la consommation ou à la personne ne sont pourtant pas les seuls à produire des start-up : l’industrie est également un terrain très fertile pour ces jeunes pousses.

Autres idées reçues tenaces : seuls les investisseurs étrangers rachètent des start-up et, lorsque ces acquisitions concernent nos jeunes entreprises, ce sont des pertes sèches pour la France. En réalité, les flux de rachats entrants et sortants sont au contraire très équilibrés et les acquisitions de start-up françaises par des étrangers alimentent un cercle vertueux pour l’économie nationale et son « écosystème start-up ».

 

 

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