Réindustrialiser plutôt que relocaliser
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Si le débat public entourant le plan de relance met l’accent sur les relocalisations pour créer de l’activité industrielle, c’est bien d’industrialisation et de réindustrialisation qu’il s’agit de parler.
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Le plan de relance consacre 35 milliards d’euros pour rebâtir l’industrie française en soutenant le développement d’une offre compétitive et innovante.
Produire les biens stratégiques pour répondre aux besoins de la population est nécessaire au maintien d’une certaine indépendance économique vis-à-vis de nos partenaires extérieurs. De ce point de vue, la relocalisation constitue un moyen de sécuriser l’accès à certains biens et services essentiels.
Les débats en cours évoquent également les relocalisations industrielles comme remède à la désindustrialisation. Les chiffres sont pourtant clairs : la relocalisation d’emplois industriels a du sens mais ne suffira pas à recréer massivement des emplois. Le défi de la réindustrialisation offre, lui, des perspectives plus prometteuses.
⏯ Revoir sur notre chaîne YouTube notre table ronde « Réindustrialiser plutôt que relocaliser ».
Souveraineté, réindustrialisation, relocalisation… Pour aller plus loin, La Fabrique vous donne les clés pour tout comprendre dans un document de travail paru en septembre 2020 intitulé « De la souveraineté industrielle aux relocalisations : de quoi parle-t-on ? ».
Enfin, vous pouvez également retrouver les résultats d’un sondage exclusif réalisé en partenariat avec l’Ifop auprès de dirigeant·e·s d’entreprises sur leurs perceptions et intentions au sujet des relocalisations : « Si 8 % des entreprises industrielles pensent relocaliser dans les trois ans, 60 % envisagent créer des emplois en France ».