Les franciliens ont une grande confiance dans l’apprentissage

Plus des deux tiers des franciliens interrogés ont une image positive de l’apprentissage, et 87% le recommanderaient à un de leur proche. Large plébiscite donc, renforcé par la vision qu’ont les sondés des opportunités d’embauches liées à ce dispositif ; 92% des franciliens considèrent que l’apprentissage est un atout pour trouver un premier emploi et plus des deux tiers d’entre eux considèrent que cela permet une « bonne préparation au monde du travail. »

Les franciliens perçoivent l’apprentissage comme une manière d’apprendre « attractive, dynamique et alternative », mais ils sont aussi conscients des différences d’opinions et d’image existant à son sujet. Seuls 55% des Franciliens considèrent que l’apprentissage a bonne presse en France et en Île-de-France.

Toutefois, le sondage révèle que pour 72% des ouvriers interrogés les apprentis sont recrutés uniquement pour absorber une surcharge de travail ponctuelle que les salariés en poste ne peuvent absorber.

Concernant les freins au développement de l’apprentissage, la moitié des franciliens interrogés citent en premier lieu la complexité des démarches et le manque d’information. Autres arguments qui se détachent : la conjoncture économique, le manque de formations adaptées aux besoins des entreprises et de savoir-être des jeunes. L’argument évoquant des aides financières insuffisantes pointe à la dernière place.

Selon les sondés, plusieurs solutions s’offrent aux Centres de Formation des apprentis de la région Ile-de-France : il s’agirait de mieux informer les parents, étudiants et professeurs sur le sujet (49%), faire évoluer les formations pour coller aux besoins des entreprises (42%), et surtout mieux soutenir les apprentis tout au long de leur parcours pour développer ce dispositif (51%).

L’image de l’apprentissage est donc plébiscitée par les franciliens, mais pourrait être encore améliorée par des soutiens et adaptations institutionnels.