Fabrication additive : les atouts français – Un avis de l’Académie des technologies

Ils peuvent aussi faire imprimer dans des bureaux de poste ou commander en ligne leurs créations ou des sculptures originales dont ils ont trouvé les plans sur internet.

Les plus entreprenants pourront aller dans un « fablab », participer à un club de « makers », voire acquérir eux même une « imprimante » pour quelques centaines d’euros.

Pour l’Académie des technologies, il ne s’agit pas de gadgets. « Si l’impression plastique a retenu à ce jour toutes les attentions, c’est l’impression métal qui va être au cœur de la reconfiguration industrielle et où apparaît aujourd’hui une nouvelle dynamique » constatent les académiciens dans un avis voté le 11 juin 2015.

Or, si la France s’est depuis longtemps faite distancer par l’Allemagne ou le Japon dans le domaine des machines de fabrication et de la robotique, ses compétences en matériaux et en métallurgie sont un atout qu’elle peut mobiliser pour conquérir une place de choix sur ce marché émergent. L’Académie conseille de ne pas laisser passer cette occasion. Un avis prochainement publié sur son site précise les axes de recherche à développer dans le domaine de la physique et de la chimie des matériaux pour franchir les barrières techniques qui permettraient d’appliquer la fabrication additive à une plus grande gamme de composants et à des matériaux plus nombreux.