Emmanuel Macron donne le coup d’envoi de l’industrie du futur

Le 20 juillet dernier, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a officiellement annoncé la mise en place de l’Alliance pour l’industrie du futur. Cette structure sera chargée de la mise en œuvre du programme phare de la Nouvelle France industrielle.

Initiée par Arnaud Montebourg en 2013, l’initiative baptisée « Nouvelle France industrielle » est entrée depuis le 18 mai 2015 dans sa seconde phase, qui fait la part belle à la thématique de l’industrie du futur. Sous l’égide d’Emmanuel Macron, elle a en effet été réorganisée autour de neuf solutions prioritaires et d’un programme transversal « Industrie du futur ». L’objectif de ce dernier est de soutenir les entreprises industrielles dans la modernisation de leur appareil de production et de les accompagner dans la transformation numérique.

 

Dans ce contexte, le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique a annoncé le 20 juillet la création de l’Alliance pour l’industrie du futur, dont la mission sera d’organiser et de suivre le déploiement du projet. Philippe Darmayan, président du Groupement des fédérations industrielles (GFI), a été élu président opérationnel. Pascal Daloz (Dassault Systèmes) et Frédéric Sanchez (Fives) en sont les présidents d’honneur.

 

Les travaux de cette association loi 1901 se veulent les plus ouverts et participatifs possibles. Ils s’organisent autour de sept actions prioritaires, parmi lesquels on retrouve la promotion de l’industrie du futur auprès du tissu industriel français, l’anticipation des évolutions professionnelles ou encore la valorisation de l’offre technologique et des savoir-faire français à l’international. L’ensemble des acteurs intéressés par ces sujets sont invités à y participer, qu’il s’agisse de fédérations professionnelles, d’acteurs de la recherche ou de la formation, des pôles de compétitivité, etc. Pour rappel, les onze membres fondateurs de l’Alliance sont l’AFDEL, la FIEEC, la FIM, le Gimélec, le Symop, le Syntec Numérique, l’UIMM, soit sept fédérations professionnelles auxquelles se sont joints quatre organismes de recherche et de formation : Arts & Métiers ParisTech, le CEA, le CETIM et l’Institut Mines-Télécom.

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