Électrification de l’industrie : un levier de décarbonation à sécuriser
Pour atteindre la neutralité carbone, l’industrie doit fortement électrifier ses procédés de production, entraînant un doublement de ses besoins électriques d’ici 2050. Cependant, cette transition énergétique reste conditionnée à la disponibilité d’une électricité décarbonée et compétitive et au développement de nouvelles capacités de production et de transport d’électricité, autant de paramètres critiques à sécuriser.
L’électrification de l’industrie, un chantier indispensable
L’électrification est un chantier majeur de la décarbonation de l’industrie. Cette transition couvre à la fois l’électrification directe des procédés, notamment des procédés énergo-intensifs (production d’acier et de verre, industries agroalimentaires, etc.), mais également les usages de l’hydrogène décarboné, lui-même produit à partir d’électricité.
La consommation électrique de l’industrie française, qui s’est élevée à 103 TWh en 2023, devrait ainsi doubler d’ici 2050 pour atteindre une valeur cible de 207 TWh d’après le scénario de référence de RTE (usages via l’hydrogène inclus).
L’électrification effective de l’industrie reste néanmoins conditionnée à plusieurs paramètres, d’une part, à la garantie de prix de l’électricité compétitifs et prévisibles et d’autre part, au développement de nouvelles capacités de production électrique, qu’il s’agira de déployer jusqu’aux sites industriels le cas échéant.
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